B
Berichte / Rapports

Lors de sa sĂ©ance du 26 mai 2021, le Conseil fĂ©dĂ©ral a pris connaissance du rapport de l’IPI portant sur l’accĂšs aux donnĂ©es non personnelles dans le secteur privĂ©.

Der Bundesrat hat an seiner Sitzung vom 26. Mai 2021 den Bericht des IGE «Zugang zu Sachdaten in der Privatwirtschaft» zur Kenntnis genommen.

AnaĂŻc Cordoba, MLaw, juriste auprĂšs de l’Institut FĂ©dĂ©ral de la PropriĂ©tĂ© Intellectuelle (IPI), berne.

I. Contexte

Le 30 octobre 2019, le Conseil fĂ©dĂ©ral a mandatĂ© l’IPI afin de rĂ©diger un rapport au sujet de l’accĂšs aux donnĂ©es non personnelles dans le secteur privĂ©. Il faisait ainsi suite Ă  une recommandation du groupe d’experts «Avenir du traitement et de la sĂ©curitĂ© des donnĂ©es»​1. L’IPI devait analyser la situation actuelle en Suisse et Ă  l’étranger, et formuler des propositions pour Ă©liminer les obstacles Ă  l’accĂšs Ă  ces donnĂ©es. Outre le systĂšme de licences obligatoires mentionnĂ© par le groupe d’experts, l’IPI devait Ă©galement examiner d’autres solutions pour l’accĂšs aux donnĂ©es non personnelles.

Le mandat confiĂ© Ă  l’IPI s’inscrit dans le contexte de la numĂ©risation de la sociĂ©tĂ© et de l’économie. DorĂ©navant, les donnĂ©es jouent un rĂŽle central dans la vie quotidienne et dans les nouveaux modĂšles d’affaires et elles ouvrent de nouveaux champs de recherche. Elles sont dĂ©terminantes pour le dĂ©ploiement de l’intelligence artificielle. Si leur utilisation ne constitue pas en soi un phĂ©nomĂšne nouveau, le volume des donnĂ©es gĂ©nĂ©rĂ©es et traitĂ©es ainsi que leurs nouveaux usages constituent un changement de paradigme.

Le rapport de l’IPI porte sur la question de la propriĂ©tĂ© de biens immatĂ©riels (les donnĂ©es non personnelles) et des mĂ©canismes de licence obligatoire ou de licence FRAND qui existent dĂ©jĂ  dans le droit de la propriĂ©tĂ© intellectuelle.

II. Réalisation du mandat

Pour la rĂ©alisation de son rapport, l’IPI a suivi une approche tant Ă©conomique que juridique. Sur le plan Ă©conomique, un sondage a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© auprĂšs d’entreprises suisses, afin d’évaluer la situation actuelle des marchĂ©s des donnĂ©es non personnelles et les besoins des acteurs Ă©conomiques. À ce sondage, s’ajoute une analyse de l’économie numĂ©rique en Suisse, qui constitue le pendant d’une Ă©tude dĂ©jĂ  effectuĂ©e auprĂšs des États membres de l’UE.

L’approche juridique a consistĂ© Ă  examiner le cadre juridique actuel et son adĂ©quation avec les besoins des utilisateurs et les spĂ©cificitĂ©s de ces donnĂ©es. Dans le but de dĂ©finir le ou les systĂšmes les plus adaptĂ©s pour promouvoir et faciliter l’accĂšs Ă  ces donnĂ©es dans le secteur privĂ©, diffĂ©rentes options, fondĂ©es sur des modifications lĂ©gislatives ou sur des modĂšles existants, ont Ă©tĂ© examinĂ©es. À cet Ă©gard, une attention particuliĂšre a Ă©tĂ© portĂ©e sur les modĂšles d’accĂšs obligatoire, notamment fondĂ©s sur les licences obligatoires, ainsi que sur des systĂšmes de donnĂ©es ouvertes (Open Data) et partagĂ©es (Shared Data). Le rapport conclut par une sĂ©rie de recommandations.

Le rapport se fonde sur plusieurs expertises, Ă©conomiques et juridiques, dont la rĂ©alisation a Ă©tĂ© externalisĂ©e auprĂšs d’acadĂ©miciens et praticiens suisses. Toutes ces expertises sont librement accessibles sur le site Internet de l’IPI​2.

III. Définition des données non personnelles

Contrairement Ă  la notion de donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel, la lĂ©gislation suisse ne prĂ©voit pas de dĂ©finition des «donnĂ©es non personnelles»​3. Les donnĂ©es personnelles sont dĂ©finies comme «toutes les informations qui se rapportent à une personne identifiĂ©e ou identifiable»​4. Les donnĂ©es non personnelles se dĂ©finissent par opposition Ă  cette dĂ©finition, comme «toutes les donnĂ©es qui ne sont pas des donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel». Cette distinction entre donnĂ©es personnelles et non personnelles est centrale. Dans le premier cas, leur traitement est soumis aux dispositions strictes de la LPD, alors que dans le deuxiĂšme, les rĂšgles de la LPD ne s’appliquent pas au traitement de ces donnĂ©es.

Les donnĂ©es mĂ©tĂ©orologiques​5, topographiques​6 ou produites par des machines (par exemple des machines-outils sur des chaĂźnes de production industrielle) constituent par exemple des donnĂ©es non personnelles. Les informations qui figurent obligatoirement sur l’étiquetage des denrĂ©es alimentaires​7 ou un inventaire des curiositĂ©s touristiques d’une ville ou d’une rĂ©gion constituent Ă©galement des donnĂ©es non personnelles​8. Il en va de mĂȘme des donnĂ©es relatives Ă  l’utilisation de pesticides sur une parcelle agricole ou de celles concernant la nĂ©gociation Ă  haute frĂ©quence dans le secteur financier. ThĂ©oriquement, des donnĂ©es personnelles anonymisĂ©es et agrĂ©gĂ©es constituent Ă©galement des donnĂ©es non personnelles. Une prudence particuliĂšre est toutefois de mise en ce qui concerne les donnĂ©es personnelles anonymisĂ©es et agrĂ©gĂ©es, car les progrĂšs technologiques en matiĂšre de traitement des donnĂ©es ou le recoupement avec d’autres donnĂ©es non personnelles supplĂ©mentaires permettent parfois d’identifier une personne au travers de donnĂ©es non personnelles.

IV. Contenu du rapport

1. Délimitation du rapport

Le rapport porte sur les donnĂ©es non personnelles dĂ©tenues par des organisations privĂ©es. La politique d’Open Government Data, qui concerne les donnĂ©es non personnelles dĂ©tenues par l’administration fĂ©dĂ©rale n’est pas concernĂ©e. De mĂȘme, la question de la relation asymĂ©trique entre les plateformes (Google, Apple, Facebook, Amazon, etc.) et les acteurs Ă©conomiques plus petits («Plateform to Business») n’est pas traitĂ©e. Le rapport de l’IPI n’aborde la thĂ©matique que sous l’angle «Business to Business» («B2B»).

2. Conclusions Ă©conomiques: bonne performance de l’économie numĂ©rique

L’économie numĂ©rique dans son ensemble contribue de maniĂšre significative Ă  la performance Ă©conomique de la Suisse. La prestation globale de la Suisse dans le domaine est relativement bonne en comparaison avec les autres pays europĂ©ens. En 2018, environ 182000 personnes Ă©taient employĂ©es dans le domaine de l’économie des donnĂ©es en Suisse. Cela reprĂ©sente 4,4% de l’emploi total en Suisse, ce qui est nettement supĂ©rieur Ă  la moyenne de l’UE. La croissance du nombre de salariĂ©s se rĂ©vĂšle Ă©galement plus dynamique en Suisse (10%) que dans l’UE (8%).

Les produits et services basĂ©s sur l’analyse et l’évaluation de donnĂ©es brutes ont gĂ©nĂ©rĂ© un volume d’environ 3,6 milliards d’euros en Suisse en 2018, en croissance d’environ 8% par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. L’économie suisse des donnĂ©es a contribuĂ© Ă  hauteur de 14,1 milliards d’euros environ, soit environ 3% du PIB en 2018. La croissance de ce secteur par rapport Ă  l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente a Ă©tĂ© de prĂšs de 20%. Les marchĂ©s des donnĂ©es non personnelles brutes sont eux aussi sur le point de se dĂ©velopper dans notre pays. Ainsi, une entreprise sur quatre gĂ©nĂšre des donnĂ©es non personnelles et une entreprise sur cinq les commercialise. De l’avis des entreprises interrogĂ©es, l’importance de ces donnĂ©es ira croissant Ă  l’avenir.

Les analyses menĂ©es ne montrent pas de dĂ©faillance manifeste et importante du marchĂ© «B2B». Il n’apparaĂźt donc pas nĂ©cessaire d’intervenir sur le marchĂ© par des mesures intrusives. En ce sens Ă©galement, les entreprises interrogĂ©es pour ce rapport indiquent prĂ©fĂ©rer des mesures de soutien complĂ©mentaires plutĂŽt que la mise en place de rĂšgles lĂ©gales contraignantes. Il est Ă  noter encore que les dĂ©fis pour exploiter le plein potentiel Ă©conomique et social des donnĂ©es non personnelles varient fortement selon le secteur examinĂ©. Par consĂ©quent, il n’existe probablement pas une solution unique adaptĂ©e Ă  toutes les diffĂ©rentes spĂ©cificitĂ©s du marchĂ© des donnĂ©es non personnelles.

L’IPI renouvĂšlera l’étude d’analyse du marchĂ© des donnĂ©es d’ici fin 2025​9.

3. Conclusions juridiques: un cadre juridique suffisant

Il n’existe pas de droit de propriĂ©tĂ© sur les donnĂ©es, personnelles ou non personnelles, en Suisse. La Suisse ne connaĂźt pas non plus de droit sui generis sur les bases de donnĂ©es, comme prĂ©vu par la Directive 96/9/CE concernant la protection juridique des bases de donnĂ©es. Cependant, l’analyse de la situation juridique dĂ©montre que le droit suisse contient un certain nombre de normes qui permettent l’attribution de donnĂ©es non personnelles et donnent aux maĂźtres des donnĂ©es non personnelles un contrĂŽle Ă©tendu sur «leurs» donnĂ©es. Au premier plan se trouve la protection du secret de fabrication ou commercial (art. 162 du Code pĂ©nal suisse [CP] [RS 311] et art. 5 et 6 de la Loi fĂ©dĂ©rale contre la concurrence dĂ©loyale [LCD] [RS 241]). Dans le droit actuel, les dĂ©tenteurs de donnĂ©es non personnelles disposent ainsi d’une protection juridique trĂšs Ă©tendue.

Dans la perspective actuelle et sur la base des rĂ©sultats des expertises commandĂ©es, il n’est pas nĂ©cessaire d’introduire des droits de propriĂ©tĂ© pour les donnĂ©es non personnelles. D’une part, les marchĂ©s actuels de la production, de l’utilisation et du commerce de donnĂ©es non personnelles fonctionnent, sans droit de propriĂ©tĂ© des donnĂ©es (et peut-ĂȘtre mĂȘme grĂące Ă  cette absence de propriĂ©tĂ©). D’autre part, il ne semble pas nĂ©cessaire de fournir des incitations supplĂ©mentaires pour la collecte et l’analyse de donnĂ©es non personnelles; ces activitĂ©s Ă©tant en progression constante ces derniĂšres annĂ©es. Finalement, il est peu probable que l’introduction d’une propriĂ©tĂ© sur ce type de donnĂ©es rĂ©duise les coĂ»ts de transaction et favorise ainsi l’accĂšs aux donnĂ©es. Il en va de mĂȘme pour la crĂ©ation d’un droit sui generis pour les bases de donnĂ©es.

L’IPI recommande donc dans son rapport de ne pas introduire de droit de propriĂ©tĂ© sur les donnĂ©es non personnelles ou de droit sui generis sur les bases de donnĂ©es.

4. Licence obligatoire et licence FRAND: des solutions horizontales pour l’accĂšs aux donnĂ©es non personnelles?

Un mĂ©canisme gĂ©nĂ©ral de licence obligatoire qui permettrait de donner un accĂšs aux donnĂ©es non personnelles dans le secteur privĂ© est thĂ©oriquement faisable. De plus, il pourrait ĂȘtre rĂ©alisĂ© de maniĂšre Ă  respecter le droit international, en particulier l’Accord sur les aspects des droits de propriĂ©tĂ© intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC). Cependant, l’analyse dĂ©montre qu’un tel systĂšme gĂ©nĂ©ralisĂ© ne paraĂźt pas souhaitable en raison des difficultĂ©s liĂ©es Ă  sa mise en Ɠuvre et des risques qu’il crĂ©erait pour les intĂ©rĂȘts du dĂ©tenteur des donnĂ©es non personnelles. Un tel systĂšme peut cependant ĂȘtre adĂ©quat ponctuellement dans certains secteurs particuliers (par exemple, construction automobile, aviation, Ă©nergie).

Il est Ă©galement possible d’imposer une licence obligatoire sur la base du droit de la concurrence. Toutefois, le droit de la concurrence ne crĂ©e pas un droit gĂ©nĂ©ral d’accĂšs aux donnĂ©es non personnelles du secteur privĂ©. Ses dispositions visent uniquement Ă  protĂ©ger contre les restrictions de concurrence dommageables et ne peuvent donc ĂȘtre invoquĂ©es et appliquĂ©es qu’en de telles circonstances.

La faisabilitĂ© d’un mĂ©canisme gĂ©nĂ©ral de licences FRAND pour l’accĂšs aux donnĂ©es non personnelles apparaĂźt douteuse. Cela en raison des diffĂ©rences qui existent entre la situation des brevets essentiels Ă  une norme pour laquelle les licences FRAND se sont dĂ©veloppĂ©es et celle de l’accĂšs aux donnĂ©es non personnelles. Ainsi, il n’existe pas d’autoritĂ© de certification pour des donnĂ©es non personnelles qui reprĂ©senteraient une norme. Il ne semble pas possible de transposer ce modĂšle afin de crĂ©er un accĂšs gĂ©nĂ©ral aux donnĂ©es non personnelles entre entreprises. DĂšs lors, cette approche ne paraĂźt pas dĂ©sirable vu les obstacles auxquels elle se heurte. La compatibilitĂ© d’un hypothĂ©tique systĂšme de licence FRAND avec le droit international ne devrait toutefois pas ĂȘtre problĂ©matique. En effet, un tel systĂšme reposerait sur l’application du droit de la concurrence et/ou sur un engagement contractuel pris par le dĂ©tenteur des donnĂ©es non personnelles.

Dans son rapport, l’IPI recommande de ne pas introduire de systĂšme de licence obligatoire ou de licence FRAND horizontal pour l’accĂšs aux donnĂ©es non personnelles.

5. Les données ouvertes et partagées et les espaces de données

Les concepts de donnĂ©es ouvertes (open data), donnĂ©es partagĂ©es (shared data) et en particulier d’«espaces communs de donnĂ©es»​10, sont sans aucun doute des approches prometteuses pour le partage des donnĂ©es non personnelles dans le secteur privĂ©. Elles sont fondamentalement basĂ©es sur le principe du volontariat et reflĂštent une conception libĂ©rale de l’économie, qui garantit la plus grande autonomie possible.

Les «espaces communs de donnĂ©es» font l’objet d’une analyse​11 de l’Office fĂ©dĂ©ral de la Communication (OFCOM) et de la Direction du droit public (DDIP) attendue pour la fin de l’annĂ©e. Le rapport indiquera les domaines dans lesquels une intervention de l’État serait nĂ©cessaire. L’IPI recommande donc d’attendre les conclusions de ce rapport avant d’entreprendre de nouvelles dĂ©marches.

6. Mesures de soutien complémentaires

Dans le cadre de la rĂ©daction de ce rapport, l’IPI a mandatĂ© des spĂ©cialistes afin d’élaborer une premiĂšre sĂ©rie de contrats-modĂšles qui visent Ă  faciliter l’accĂšs aux donnĂ©es non personnelles entre PME. Ainsi, un contrat de transfert de donnĂ©es, un contrat d’abonnement pour l’accĂšs aux donnĂ©es et un contrat d’échange de donnĂ©es sont disponibles gratuitement sur le site Internet de l’IPI​12. Des versions commentĂ©es et un rapport explicatif pour l’ensemble des contrats-modĂšles sont Ă©galement Ă  disposition en français, allemand et anglais. Ce type de mesures de soutien complĂ©mentaires augmente la sĂ©curitĂ© juridique et diminue les coĂ»ts de transaction.

En attendant la mise en place d’«espaces communs de donnĂ©es», l’IPI, en collaboration avec les milieux acadĂ©miques, le secteur privĂ© et d’autres offices compĂ©tents, va continuer de proposer des mesures de soutien complĂ©mentaires. Celles-ci pourront notamment prendre la forme de contrats-modĂšles de listes de contrĂŽle ou de guides pour l’établissement de contrats. Il pourra Ă©galement s’agir d’avis de droit sur des thĂ©matiques spĂ©cifiques ou d’encouragement et de soutien Ă  l’établissement de bonnes pratiques par secteur.

Résumé

Lors de sa sĂ©ance du 26 mai 2021, le Conseil fĂ©dĂ©ral a pris acte du rapport de l’IPI «AccĂšs aux donnĂ©es non personnelles dans le secteur privé». Ce rapport montre que l’économie numĂ©rique contribue significativement Ă  la performance Ă©conomique suisse. Au terme de l’analyse, l’IPI recommande de renoncer Ă  introduire aussi bien un droit sur les donnĂ©es non personnelles et que des systĂšmes horizontaux de licences obligatoires ou de licence FRAND pour l’accĂšs aux donnĂ©es non personnelles. Pour faciliter l’accĂšs aux donnĂ©es non personnelles dĂ©tenues par le secteur privĂ©, le rapport prĂ©conise des mesures de soutien complĂ©mentaires et la mise en place d’»espaces communs de donnĂ©es».

Zusammenfassung

Der Bundesrat hat an seiner Sitzung vom 26. Mai 2021 den Bericht des IGE «Zugang zu Sachdaten in der Privatwirtschaft» zur Kenntnis genommen. Der Bericht zeigt, dass die Datenwirtschaft wesentlich zur Schweizer Wirtschaftsleistung beitrĂ€gt. Aufgrund der durchgefĂŒhrten Analyse empfiehlt das IGE, auf die EinfĂŒhrung eines Rechts an Sachdaten zu verzichten und auch kein horizontales System mit Zwangs- oder FRAND-Lizenzen fĂŒr den Zugang zu Sachdaten einzufĂŒhren. Um den Zugang zu Sachdaten des privaten Sektors zu erleichtern, seien ergĂ€nzende UnterstĂŒtzungsmassnahmen und die Schaffung von «vertrauenswĂŒrdigen DatenrĂ€umen» wĂŒnschenswert.

Fussnoten:

1

Disponible Ă  l’adresse suivante â€čwww.admin.châ€ș Page d’accueilâ€ș Documentation CommuniquĂ©sâ€ș Le Conseil fĂ©dĂ©ral prend acte du rapport final du groupe d’experts «Avenir du traitement et de la sĂ©curitĂ© des donnĂ©es» (10.09.2018) â€čwww.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/55754.pdfâ€ș.

2

AccĂšs aux donnĂ©es non personnelles dans le secteur privĂ©, â€čwww.ige.ch/fr/propriete-intellectuelle/pi-et-societe/traitement-et-securite-des-donnees.htmlâ€ș.

3

La lĂ©gislation europĂ©enne ou la lĂ©gislation nationale des autres États europĂ©ens n’offrent pas non plus de dĂ©finition positive.

4

Art. 3 let. a. de la loi fédérale sur la protection des données (LPD, RS 235.1).

5

Cf. le concept de «Data Warehouse» de l’Office fĂ©dĂ©ral de mĂ©tĂ©orologie et de climatologie MĂ©tĂ©oSuisse, â€čwww.meteosuisse.admin.ch/home/systemes-de-mesure-et-de-prevision/gestion-des-donnees.htmlâ€ș.

6

Cf. les gĂ©odonnĂ©es mises gratuitement Ă  disposition par l’Office fĂ©dĂ©ral de topographie swisstopo, â€čshop.swisstopo.admin.ch/fr/products/free/free_geodataâ€ș.

7

Cf.les travaux de â€čfood.opendata.ch/â€ș ou de â€čwww.foodrepo.org/ch?locale=frâ€ș.

8

9

L’analyse et les graphiques dynamiques sont disponibles sur le site de l’IPI, â€čwww.ige.châ€ș PropriĂ©tĂ© intellectuelleâ€ș PI et sociĂ©tĂ©â€ș Traitement et sĂ©curitĂ© des donnĂ©esâ€ș Analyse du marchĂ© des donnĂ©esâ€ș.

10

Il s’agirait de centres de donnĂ©es créés et gĂ©rĂ©s par les EuropĂ©ens et dans lesquels les acteurs publics et privĂ©s pourraient piocher et intĂ©grer des donnĂ©es. Ainsi, les donnĂ©es personnelles et non personnelles, y compris les donnĂ©es commerciales sensibles, seraient sĂ©curisĂ©es et les entreprises pourraient avoir facilement accĂšs Ă  une quantitĂ© presque infinie de donnĂ©es industrielles de haute qualitĂ©.

11

«Rapport sur le soutien Ă  l’autodĂ©termination numĂ©rique et aux espaces des donnĂ©es fiables»

12

AccĂšs aux donnĂ©es non personnelles dans le secteur privĂ©, â€čwww.ige.châ€ș IPIâ€ș PropriĂ©tĂ© intellectuelleâ€ș PI et sociĂ©tĂ©â€ș Traitement et sĂ©curitĂ© des donnĂ©es, â€čwww.ige.ch/fr/propriete-intellectuelle/pi-et-societe/traitement-et-securite-des-donnees, consultĂ© la derniĂšre fois le 1er juillet 2021.