Über die rechtliche Qualifikation des Lizenzvertrags ist viel geschrieben worden. Während dieser Vertragstypus heute in der Rechtsprechung und der Lehre praktisch einhellig als Innominatvertrag sui generis angesehen wird, ist noch in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts die Nähe zum Pachtvertrag betont worden, lassen sich doch Immaterialgüter unter die Legaldefinition des Pachtvertrags (Art. 275 OR) subsumieren («ein nutzbares Recht»). Der vorliegende Beitrag soll den rechtshistorischen Werdegang des Lizenzvertrags vom Nominat- zum Innominatvertrag skizzieren.

La qualification juridique du contrat de licence a fait couler beaucoup d’encre. Alors que ce type de contrat est aujourd’hui considéré presque unanimement par la jurisprudence et la doctrine comme un contrat innommé sui generis, sa proximité avec le contrat de bail à ferme a encore été soulignée dans la première moitié du 20^e siècle, les biens immatériels pouvant être subsumés sous la définition légale du bail à ferme (art. 275 CO) («un droit productif»). Le présent article a pour but d’esquisser l’évolution des valeurs du contrat de licence dans l’histoire du droit, du contrat nommé au contrat innommé.

Nils Rogenmoser | 2025 Ausgabe 4