Die Europäische Union verfolgt mit ihrer digitalen Agenda das Ziel, einen einheitlichen, sicheren und wettbewerbsfähigen «digitalen» Binnenmarkt zu schaffen. Ein wesentliches Ergebnis dieser Bemühungen stellen zwei umfassende Regelwerke dar: der Digital Services Act (DSA) und der Digital Markets Act (DMA). Beide Verordnungen bedeuten einen Paradigmenwechsel im Bereich der Regulierung digitaler Dienste. Auch wenn die Schweiz weder Mitglied der EU ist noch DSA und DMA in ihre Rechtsordnung übernommen hat, wirken diese Regelungen faktisch in den Schweizer Markt hinein. Der vorliegende Beitrag analysiert, inwiefern Schweizer Unternehmen vom DSA und DMA betroffen sind.

L’Union européenne poursuit, dans le cadre de son agenda numérique, l’objectif de créer un marché intérieur «numérique» unifié, sûr et compétitif. Deux instruments législatifs de grande envergure constituent le résultat essentiel de ces efforts: le règlement sur les services numériques, ou DSA (Digital Services Act) et la législation sur les marchés numériques, ou DMA (Digital Markets Act). Ces règlements visent tous deux à instaurer un changement de paradigme dans la régulation des services numériques. Bien que la Suisse ne soit pas membre de l’UE et qu’elle n’ait intégré ni le DSA ni le DMA dans son ordre juridique, ces normes produisent néanmoins des effets de facto sur le marché suisse. La présente contribution analyse dans quelle mesure les entreprises suisses sont concernées par le DSA et le DMA.

Matthias C. Kettemann / Lukas Tinzl | 2025 Ausgabe 12