Mit dem Urteil BSH gegen Electrolux stärkt der Gerichtshof die Zuständigkeit des Wohnsitzgerichts des Beklagten in grenzüberschreitenden Patentverletzungsverfahren, selbst wenn der fehlende Rechtsbestand des Klagepatents einredeweise geltend gemacht wird. Die Entscheidung und deren Differenzierung zwischen Mitgliedstaats- und Drittstaatspatenten werden in diesem Aufsatz kommentiert (Kapitel I). Die gerichtliche Umsetzung dieser Rechtsprechung wird anhand eines Urteils der Lokalkammer Paris des Einheitlichen Patentgerichts veranschaulicht, in dem sowohl die Verletzung eines Einheitspatents als auch der schweizerischen, britischen und türkischen Teile eines europäischen Patents verfolgt wurden (Kapitel II). Abschliessend wird ein Schweizer Akzent gesetzt und die Zuständigkeit des schweizerischen Bundespatengerichts für ausländische Patente dargestellt (Kapitel III).

Avec l’arrêt BSH contre Electrolux, la Cour de justice renforce la compétence du tribunal du domicile du défendeur dans les procédures transfrontalières en contrefaçon de brevet, même lorsque l’absence de validité du brevet invoqué est soulevée par voie d’exception. Le présent article commente la décision et la distinction qu’elle opère entre les brevets des États membres et ceux des pays tiers (chapitre I). La mise en œuvre judiciaire de cette jurisprudence est illustrée par un arrêt de la chambre locale de Paris de la juridiction unifiée du brevet, dans lequel ont été poursuivies à la fois la contrefaçon d’un brevet unitaire et celle des parties suisse, britannique et turque d’un brevet européen (chapitre II). Enfin, l’article met l’accent sur la Suisse et présente la compétence du Tribunal fédéral des brevets en matière de brevets étrangers (chapitre III).

Jan Petrik / Raphael Zingg | 2025 Ausgabe 10